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L’INFLATION CREUSE LES INEGALITES SOCIALES ET GEOGRAPHIQUES
Les prix de l’énergie affichent une fermeté à la hausse. Le prix du fuel domestique a augmenté de 50% entre…

Les prix de l’énergie affichent une fermeté à la hausse. Le prix du fuel domestique a augmenté de 50% entre décembre 2017 et août 2023. Une augmentation de 50% est aussi  constatée pour le prix de l’électricité des particuliers. Pour le gaz, la hausse est sensible mais plus modérée: +25 % sur la même période. Mais la fin des mesures gouvernementales en faveur des particuliers sur l’énergie crée des perspectives négatives.

Le doublement du prix du kilo de sucre de 0,6 € à 1,2 € est emblématique de la forte augmentation du prix des denrées alimentaires. Entre juin 2021 et juin 2023, soit 2ans, l’institut Circana estime l’inflation à 20,7 % pour l’alimentation. C’est un record.

Et la baisse de l’inflation ne rime pas forcément avec la baisse des prix des denrées alimentaires. Tout indique qu’ils continueront à augmenter, mais plus modérément. Les experts prévoient une hausse des prix alimentaires de 4 à 5% en 2024.

Pour un ménage, l’impact de l’inflation dépend fondamentalement du poids des différents biens poids des différents biens et services dans son budget.

L’inflation pèse plus lourd que les ménages pauvres

 Si, nous prenons un panier « alimentation, transport et logement », comme l’a fait France Stratégie, sur la période 2017-2022, nous constatons que la hausse du prix de ce panier est un peu plus importante pour les classes moyennes que pour les autres ménages et croît fortement avec l’âge. Mais si l’on rapporte cette hausse au revenu des ménages ses conséquences sont nettement plus fortes pour les ménages pauvres. Pour les 10 % des ménages les plus pauvres, le prix du panier a augmenté d’un peu moins de 14 %, mais cette hausse représente 13 % de leurs ressources. Pour les 10 % des ménages les plus riches, la hausse est estimée à 16 %, mais elle correspond à moins de 5 % de leurs ressources.

On observe que la hausse du prix du panier est de plus en plus forte à mesure que l’on s’éloigne du centre des aires urbaines et donc que le poids des énergies fossiles augmente dans le budget des ménages. Les différences tendent néanmoins à s’estomper lorsqu’on rapporte la hausse du coût du panier au revenu des ménages. In fine, c’est pour les classes moyennes, les ménages ruraux, les propriétaires et les personnes âgées que les dépenses de logement, de transport et d’alimentation augmentent le plus. Mais quand on rapporte cette hausse au revenu des ménages, c’est pour les ménages pauvres que l’incidence est la plus forte.

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