Comprendre l’enjeu du défi climatique
Le changement climatique, avec ses conséquences de plus en plus visibles (canicules, sécheresses, inondations), est une réalité qui s’impose à nous. Les activités humaines, en libérant d’importantes quantités de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, en sont les principales responsables. Pour faire face à ce défi, il est crucial de comprendre les mécanismes du réchauffement climatique.
Les gaz à effet de serre ou GES, principaux responsables
Les GES, tels que le dioxyde de carbone ou CO2, emprisonnent la chaleur du soleil dans l’atmosphère, provoquant une augmentation des températures. À l’image d’une serre, ils agissent comme un toit en verre. Les émissions de CO2 proviennent principalement de la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et de la déforestation. Le résultat est que le CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 50 % depuis 1850. Cet accroissement du CO2 atmosphérique est de plus en plus rapide : 2 ppm par an sur la dernière décennie alors qu’il n’était que de 0.5 ppm par an, il y a 50 ans. Cette hausse accrue accélère la fréquence et l’intensité des événements climatiques extrêmes.
L’effet de serre est aussi matérialisé par l’augmentation de la température moyenne sur terre : +1,2°C depuis 1900. Et l’année 2023 a été l’année la plus chaude jamais constatée au point que 55 % des Français déclarent avoir souffert d’une chaleur estivale excessive en 2023.
L’élévation du niveau de la mer est aussi un des nombreux effets du changement climatique. Le niveau moyen a augmenté d’environ 20 cm depuis 1900, et de 7,5 cm ces 25 dernières années. Aujourd’hui, le niveau des océans et des mers monte au rythme de 4cm par an tous les 10 ans.
L’empreinte carbone, un indicateur clé
L’empreinte carbone est un indicateur clé qui vise à estimer les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités d’une personne, d’un ménage, d’une entreprise, d’une industrie ou d’un territoire. Cet impact est généralement exprimé en tonnes de dioxyde de carbone équivalent ou CO2e. Le calcul de l’empreinte carbone est ainsi devenu une boussole universelle simple et compréhensible pour tracer un chemin vers une baisse de l’émission de GES. Des simulateurs en ligne permettent à chacun d’estimer son empreinte carbone et d’identifier les leviers d’action (voir le site de l’ADEME : https://nosgestesclimat.fr/).
Pour comprendre le défi que représente l’objectif d’une neutralité carbone en 2050, l’empreinte carbone d’un terrien devrait être de 3,4 kg de CO2e par an pour les 35 prochaines années, soit environ 50% de moins que l’empreinte carbone actuelle de 6,1kg ! Le défi est immense.
Au-delà des différences substantielles d’empreinte carbone par habitant au niveau des grandes régions du monde, comme le montre le tableau ci-contre, l’autre élément marquant est que les 10% les plus fortunés de la planète sont responsables de 50% des émissions de CO2, contre 12% pour les plus modestes ou les plus pauvres. Le défi climatique apparaît donc comme devant être une juste répartition des efforts selon les responsabilités et les ressources de chacun.
La décarbonation, la solution pour l’avenir :
Pour réduire drastiquement les émissions de GES, la solution est la décarbonation des activités humaines, notamment en remplaçant les énergies fossiles par des énergies renouvelables, mais aussi en baissant très fortement la quantité d’énergies fossiles utilisées dans tous les processus de la vie courante.
En France, le transport, les bâtiments résidentiels et tertiaires, l’agriculture et l’industrie sont les 4 principaux pourvoyeurs de GES. La décarbonation du logement ne réussira que si elle socialement acceptable et financièrement supportable pour le budget des ménages.
Pour réussir cette transition, l’engagement de tous est indispensable. Une concertation constante avec les citoyens et une transparence des décisions sont essentielles pour éviter une écologie punitive et favoriser une adhésion large. Notre avenir est en jeu, et chaque action compte. Il est temps de transformer nos modes de vie, de produire pour préserver notre planète et ainsi garantir un avenir viable pour les générations futures.
Pour réduire drastiquement les émissions de GES, la solution est la décarbonation des activités humaines, notamment en remplaçant les énergies fossiles par des énergies renouvelables, mais aussi en baissant très fortement la quantité d’énergies fossiles utilisées dans tous les processus de la vie courante.
En France, le transport, les bâtiments résidentiels et tertiaires, l’agriculture et l’industrie sont les 4 principaux pourvoyeurs de GES. La décarbonation du logement ne réussira que si elle socialement acceptable et financièrement supportable pour le budget des ménages.
Pour réussir cette transition, l’engagement de tous est indispensable. Une concertation constante avec les citoyens et une transparence des décisions sont essentielles pour éviter une écologie punitive et favoriser une adhésion large. Notre avenir est en jeu, et chaque action compte. Il est temps de transformer nos modes de vie, de produire pour préserver notre planète et ainsi garantir un avenir viable pour les générations futures.
